Poissons d’aquarium et suralimentation, que faire ?
Quelle est la dose de nourriture pour des poissons en bonne santé ? Cette question taraude les nouveaux amateurs d’aquariophilie. En effet comme une température trop élevée, une surpopulation de plantes ou une eau avec un fort taux de nitrates, trop de nourriture est dangereux pour vos poissons… Voici quelques conseils si vous avez eu la main lourde.
La sur-alimentation chez le poisson peut avoir des effets dévastateurs (que ce soit des poissons rouges ou d’autres espèces). Les aliments non consommés et la production excessive de déchets peut les empoisonner à mort. En règle générale, vos poissons ne doivent pas être nourris plus que ce qu’ils peuvent manger en 3 minutes si vous souhaitez les garder en pleine forme.
Dans la plupart des cas, un seul repas quotidien est suffisant. S’il y a trop de nourriture dans le réservoir, utiliser un filet fin pour retirer les flocons et les granulés non consommés ; ou un tuyau en siphon pour aspirer des particules plus petites. Car les dépôts en surface vont polluer l’eau et augmenter les taux de nitrates dans l’eau, ce qui aura pour effet de faire pourrir les plantes, développer les algues et les maladies dans le bassin. D’autant plus si la température de l’eau est trop élevée.
A partir de quelle dose de nourriture est-ce trop ?
Vos poissons (rouges ou autres espèces) peuvent passer toute leur vie dans 10 ou 20 litres d’eau, de sorte que la qualité de cette eau doit être irréprochable. En cas de gavage, la nourriture non consommée et / ou la production excessive de déchets azotés peuvent littéralement les empoisonner à mort.
Pour vous faire une idée, les chercheurs ont mis au point une façon de calculer la quantité de nourriture exigée en fonction de chaque poisson. Les poissons tropicaux d’ornement (petits cichlidés, par exemple ou gouramis clair de lune, tétras néon ou danios zébrées) doivent généralement consommer entre 1,0 et 2,5 pour cent de leur poids corporel en nourriture chaque jour.
Ainsi, un bassin avec 20 néons (0,2 g / poisson), 10 danios léopard (0,4 g / poisson) et deux gouramis clair de lune (6,0 g / poisson) contiendrait 20 grammes de poisson avec une exigence d’alimentation journalière estimée entre 200 et 500 milligrammes (env. 1 / 50 ème de 30 grammes).
Les fans d’aquariophilie le savent, la meilleure façon de tuer un poisson par suralimentation est d’introduire le réputé “syndrome du bon voisin”. Le scénario est trop commun : Vous allez en vacances et demandez à un voisin de prendre soin de l’aquarium. Voulant bien faire, il verse trop de nourriture dans le réservoir, développant ainsi une boucle de rétroaction négative : les niveaux d’ammoniac augmentent, les poissons deviennent anorexiques, le voisin devient nerveux, plus de nourriture va dans le réservoir. Les poissons souffrent. Cela finit par leur donner des maladies ou leur coûter la vie.
Quelques conseils pour éviter ce problème ?
Bien nourrir les poissons un jour ou deux avant de partir et les laisser se débrouiller par eux-mêmes jusqu’à ce que vous reveniez. La plupart des poissons d’aquarium et d’étang peuvent facilement survivre sept à 10 jours sans nourriture supplémentaire (des aliments naturels, tels que les larves d’insectes, d’algues et le zooplancton en surface sont souvent disponibles).
Lorsque le repas est trop riche…
S’il y a trop de nourriture dans le réservoir, le remède est tout à fait simple. Vous pouvez utiliser un filet fin à “évider” les flocons et les granulés non consommés ; un tuyau de siphon pour aspirer des particules plus petites. Si les poissons ne semblent pas vouloir manger, changer 25 pour cent de l’eau une fois par jour pendant au moins quatre jours. Si la suralimentation devient un problème chronique, vous pouvez installer un chargeur automatique (disponible dans la plupart des animaleries), qui fournira un approvisionnement alimentaire stable et constant.
Article revu et corrigé par notre expert en médecine vétérinaire holistique
Lorsque vous prenez des décisions médicales pour vous-même, vous équilibrez probablement les options médicales traditionnelles avec les options alternatives. Lorsqu'il s'agit de la santé et du bien-être de votre animal de compagnie bien-aimé, pourquoi devrait-il en être autrement ? En 40 ans de carrière, j'ai, après 10 ans de pratique, finalement privilégié le choix des traitements non invasifs et fondés sur des preuves, notamment l'acupuncture, les plantes, les suppléments alimentaires et les soins ostéopathiques. La médecine dite holistique, m'a permis de traiter les animaux d'une manière plus globale et surtout d'éviter les surdoses inutiles de médicaments synthétiques.
Robert Raynal
30 ans d'expertise en médecine vétérinaire holistique
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