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Cheval qui boit excessivement : Les maladies possibles

Le 16 septembre 2023 , mis à jour le 16 septembre 2023 - 3 minutes de lecture
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Comprendre la polydipsie chez les chevaux

Les chevaux, de par leur grande taille, ont naturellement besoin de consommer une quantité importante d’eau chaque jour. Toutefois, certains comportements, tels que la consommation excessive d’eau, peuvent signaler la présence de maladies sous-jacentes.

Syndrome de Cushing : Une maladie fréquente

Le syndrome de Cushing, bien que courant chez d’autres animaux, est également présent chez les chevaux. Cette maladie est souvent la conséquence d’une tumeur située sur l’hypophyse. Les symptômes courants comprennent une soif excessive, des mictions fréquentes, un pelage épais qui ne se renouvelle pas pendant l’été, des anomalies musculaires, des yeux globuleux et un ventre rond du à des coliques.

Bien qu’il n’existe pas de remède définitif, des traitement de l’inflammation après diagnostic tels que la bromocriptine et la cyproheptadine peuvent aider à gérer les symptômes. Les chevaux et les juments plus âgés sont les plus touchés. Le syndrome de Cushing peut être traité si il est détecté précocement.

Diabète sucré : Une confusion courante

Le diabète sucré chez les chevaux est souvent confondu avec le syndrome de Cushing en raison de la présence élevée de sucre dans le sang. C’est une maladie moins courante mais qui nécessite une attention particulière, notamment chez les poneys et les chevaux miniatures. La gestion de cette affection repose principalement sur l’administration d’insuline.

Insuffisance rénale : Une autre cause de polydipsie

L’insuffisance rénale peut également conduire à une consommation excessive d’eau. Les échantillons d’urine jouent un rôle crucial pour déterminer la présence d’infections ou de dysfonctionnements des tubules rénaux. Il est essentiel de comprendre l’origine de cette insuffisance, qu’elle soit due à des médicaments, des infections antérieures ou d’autres causes.

Polydipsie psychogène : Une énigme pour les vétérinaires

La polydipsie psychogène est un phénomène où les chevaux consomment une grande quantité d’eau sans raison médicale apparente. Ces chevaux semblent en parfaite santé et sont capables de performances physiques optimales. Avant de conclure à une polydipsie psychogène, il est crucial d’éliminer toutes les autres causes possibles.

Les traitements médicamenteux : Une source possible de polyurie

Certains médicaments et traitements peuvent induire une polyurie chez les chevaux. Il est donc essentiel d’être vigilant lorsque de nouveaux médicaments sont administrés à votre cheval et de surveiller tout changement dans ses habitudes de miction.

Diabète insipide : Une rareté chez les chevaux

Le diabète insipide est une maladie rare qui se manifeste par la production d’urine diluée. Cette affection est le résultat d’un déséquilibre hormonal, et bien qu’elle soit rare, elle nécessite une intervention médicale spécifique pour sa gestion.

L’importance de l’alimentation

La nourriture que consomme un cheval peut directement influencer sa production d’urine. Par exemple, un régime à base de granulés ou de foin de légumineuses entraînera une augmentation significative de la production d’urine par rapport à un régime à base de foin ordinaire.

Conclusion : L’importance de la vigilance

La consommation excessive d’eau chez les chevaux peut être un signe de diverses maladies. Il est essentiel d’être vigilant et de consulter régulièrement un vétérinaire pour s’assurer de la santé de votre animal. Une détection précoce et une intervention appropriée peuvent faire toute la différence dans la gestion et le traitement des maladies sous-jacentes.

Article revu et corrigé par notre expert en médecine vétérinaire holistique

p-raynal

Lorsque vous prenez des décisions médicales pour vous-même, vous équilibrez probablement les options médicales traditionnelles avec les options alternatives. Lorsqu'il s'agit de la santé et du bien-être de votre animal de compagnie bien-aimé, pourquoi devrait-il en être autrement ? En 40 ans de carrière, j'ai, après 10 ans de pratique, finalement privilégié le choix des traitements non invasifs et fondés sur des preuves, notamment l'acupuncture, les plantes, les suppléments alimentaires et les soins ostéopathiques. La médecine dite holistique, m'a permis de traiter les animaux d'une manière plus globale et surtout d'éviter les surdoses inutiles de médicaments synthétiques.

Robert Raynal
30 ans d'expertise en médecine vétérinaire holistique

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